Voici un livre de business qui sort de l’ordinaire. En ce sens, il n’est d’ailleurs pas étonnant qu’il ait été écrit par Daniel Pink, l’auteur de « L’homme aux deux cerveaux» (Si vous voulez voir la chronique et la présentation que j’ai réalisé de ce livre, suivez ce lien). “Les Aventures de Johnny Bunko : le seul guide de carrière dont vous avez besoin ” est le premier « manga business » publié en France. On y suit donc les péripéties de Johnny, un jeune homme comme tout le monde qui se retrouve coincé dans un job qu’il déteste. Je vous laisse découvrir ci-dessous le teaser du livre :
Au delà de l’aspect décalé de la forme de l’ouvrage, les 6 maximes qui sont prodiguées à l’intérieur du manga sont absolument géniales. En voici un court résumé :
1 – Les plans, ça n’existe pas
De manière plus ou moins consciente, vous avez certainement défini un plan de carrière. Vous avez peut être même planifié de manière minutieuse les différentes étapes qui vous permettront d’atteindre le poste espéré. A première vue, c’est une bonne chose. Il manque juste une donnée dans votre équation : Dans la vie, ça ne marche jamais comme sur un plan. Dans la vie, on ne peut pas tout prévoir. Le monde change. Nous changeons. Le secteur d’activité dans lequel vous travaillez aujourd’hui n’existera peut être plus dans 10 ans. Vous vous découvrirez certainement au fil du temps des talents cachés. Votre vie personnelle vous emmènera peut être quelque part où vous n’imaginiez jamais mettre les pieds de votre vie.
Pourtant, il suffit de lire n’importe quel livre d’efficacité personnelle pour savoir qu’il est primordial de suivre un plan s’il ont veut atteindre un objectif. Certes, mais s’accrocher à un plan est aussi idiot que de laisser faire le hasard. En réalité, il existe deux manières de faire des choix pour sa carrière : Premièrement, vous agissez par calcul en étant certain que cela va vous amener là où vous voulez. Deuxièmement, vous agissez parce que vous trouvez de la valeur dans ce que vous faîtes. Vous connaissez vos raisons essentielles. La plupart des gens qui réussissent fonctionnent avec le deuxième mode de pensée. Ils sont pragmatiques, choisissent de faire des choses intéressantes et ont bien compris que la vie était trop imprévisible pour se plier à des plans prévus d’avance.
2 – Pensez vos forces, pas vos faiblesses
Voici un paradoxe : Plus vous cherchez à combler un point faible et plus cela est contre-productif. Cela part pourtant d’un bon sentiment. Personne n’est parfait et nous avons chacun d’entre nous des points faibles qui peuvent nous pénaliser au quotidien. Ce que l’on oublie beaucoup trop souvent, c’est que nous avons également des points forts !
Les résultats de recherche montrent que les gens qui réussissent gèrent leurs faiblesses et se concentrent sur leurs points forts. Ils ne s’échinent pas à réparer des points faibles où au mieux ils arriveront à un degré de compétence moyen. Ils tirent profit de leurs points forts et y deviennent excellents. C’est notamment tout l’objet du livre « StrengthsFinder 2.0: By the New York Times Bestselling Author of Wellbeing » dont vous pouvez découvrir une chronique sur le blog de Mohamed Sème un Acte.
Réfléchissez à vos atouts : Qu’est ce que vous faites toujours bien ?Qu’est ce qui vous donnent de l’énergie ? En pratiquant vos points forts de manière délibérée vous allez atteindre l’état de flow. Le flow est un état mental qui se caractérise par un sentiment de concentration dynamique et d’engagement total.
3 – L’important ce n’est pas vous
Avoir identifié ces points forts c’est bien. Mais encore faut-il les mettre au service de quelque chose et de quelqu’un. C’est en cherchant à améliorer le sort des autres que l’on améliore le sien. Ceux qui réussissent dans la vie aident leurs clients à résoudre des problèmes, à combler un manque dont il n’avaient même pas idée.
Réfléchissez aux personnes que vous admirez : Ce sont certainement des personnes qui aident les autres à se dépasser, qui atteignent des objectifs ou qui contribuent au succès de leurs coéquipiers.
Nous arrivons à la fin de la première partie de cette chronique. Pour découvrir la suite, c’est ici.