Cela faisait un petit moment que je voulais faire cette présentation, le temps neigeux de ce week-end m’a permis de mettre au travail. Le thème initial du diaporama était plus axé sur le leadership et les managers, mais au fil de la construction de la présentation, je me suis aperçu que ces conseils pouvaient s’adresser à toute personne souhaitant apporter un changement dans sa vie. J’ai donc retravaillé la présentation en conséquence.
Une question de point de vue
Alors quel est le premier changement à faire lorsque l’on veut changer sa vie ? (Roulement de tambour) … Je crois que l’un des éléments fondamentaux quand on veut changer c’est certainement de prendre conscience de l’importance de notre manière de voir les choses. Bien souvent les problèmes n’existent que dans nos têtes. Comme disait Churchill : « L’optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté, le pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité. »
Notre seul véritable pouvoir est celui que nous avons sur nous-même. Voici 3 idées d’auteurs venus d’horizons différents (développement personnel, psychologie et management) pour réfléchir à la manière dont nos dirigeons notre énergie.
Principe 1 : Soyez proactif
Dans son livre « Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent» (sauf faire des titres courts), Stephen Covey démontre que pour réussir il est primordial de savoir faire une distinction claire entre le cercle de nos préoccupations et le cercle de notre influence.
Dans le cercle de nos préoccupations, on retrouve tout ce qui occupe notre esprit : les enfants , la météo du jour, les problèmes au travail, le trafic routier , etc, etc, etc … Ce cercle peut être immense. Le second cercle quant à lui est beaucoup plus petit puisqu’il regroupe uniquement les faits sur lesquels nous pouvons agir. Nous passons tous beaucoup trop de temps à diriger nos pensées vers des sujets sur lesquels nous n’exerçons aucune influence. Ceci nous vide de notre énergie. Par exemple, s’il fait mauvais temps, y penser toute la journée ne fera pas apparaître le soleil …
Au contraire, nous devons nous focaliser sur notre propre marge de manœuvre. Plus nous nous nous concentrons sur notre cercle d’influence, plus nous parvenons à élargir progressivement celui-ci.
Principe 2 : Choisissez la bonne position de vie
Le psychiatre Américain, Eric Berne, a popularisé dans les années 1970 le concept d’analyse transactionnelle. Selon lui, nous tendons à adopter 4 types de « positions de vie » qui déterminent largement la réussite ou l’échec de nos actions, notamment quand il s’agit de nos relations avec les autres.
1 – La position + / – : C’est lorsque nous pensons que les problèmes viennent des autres. Dans cette situation, on dirige notre énergie contre les autres et on enferme nos interlocuteurs dans une position d’infériorité. Cela donne généralement naissance à un cercle vicieux.
2 – La position – / + : Dans cette situation, nous sommes paralysés parce que nous ne nous sentons pas à la hauteur. Cette position nous conduit à diriger notre énergie contre nous-mêmes, à nous autocensurer. Finalement, cette position nous empêche d’occuper le terrain qui pourrait nous être accessible.
3 – La position – / – : Dans cette position, nous nous plaçons en situation de victime. C’est ce qui arrive quand nous accusons les autres d’intentions malveillantes et que nous nions notre capacité à réagir. Cette positon conduit au découragement et au renoncement. Elle nous vide de notre énergie.
4 – La position + / + : La seule position de vie efficace est celle où l’on a à la fois confiance en soi et estime dans les autres. Évidemment, c’est beaucoup plus facile à dire qu’à mettre en œuvre quotidiennement. C’est pourquoi prendre conscience de ces positions de vie est vraiment une étape incontournable pour modifier son comportement.
Principe 3 : 4 valeurs à cultiver quotidiennement
Selon le philosophe Peter Koestenbaum, l’individu doit trouver sa place en développant 4 qualités qui forment deux couples aux polarités opposées : vision et sens des réalités, éthique et courage.
Sans le sens des réalités, la capacité à voir loin ne garantit pas le résultat ; mais, sans capacité à voir loin, le sens des réalités n’est pas suffisant. De même, il est facile de parler d’éthique quand on a pas le courage d’agir. Mais l’action – celle qui est difficile et douloureuse – ne peut s’affranchir du respect de valeurs et de principes.
Personne n’étant parfait, la question est de savoir sur laquelle de ces qualités nous manquons d’exigence vis-à-vis de nous-mêmes. Pour affronter ce manque d’exigence, Koestenbaum nous invite à dépasser notre anxiété : « L’anxiété conduit à l’action. C’est l’expérience de la pensée devenant de l’action, de la réflexion devenant du comportement, de la théorie devenant de la pratique. L’anxiété est de l’énergie pure. L’anxiété qui est niée nous rend malade. L’anxiété qui est pleinement affrontée et traversée se transforme en joie, en force, en détermination et en caractère. Le mot d’ordre pratique, c’est : allez là où ça fait mal. »
Ces 3 principes ont été compilées dans la conclusion du livre « Mais qu’est ce qu’ils attendent tous … pour déployer ma stratégie ? » (encore un titre très court …) de Christine Antunes, Christophe korda et Philippe Korda.
Et vous quelles sont vos solutions pour mieux diriger votre énergie ?